WORKSHOP CRILLON-LE-BRAVE

• Nous avons constaté que, questionnant notre propre mode de vie mais aussi les pratiques de nos entourages, la question de la possibilité du réinvestissement de la ruralité par les jeunes actifs revient de plus en plus fréquemment dans les débats : transports toujours plus rapides, connexion internet haut débit se généralisant, télétravail, ces nouveaux éléments permettent le grand écart entre une activité professionnelle liée aux grandes agglomération (centres de décisions) tout en permettant une vie quotidienne s’éloignant de ces dernières.

• Mais réinvestir la ruralité pose d’autres questions : habiter dans de petits villages, oui, mais faut-il pour autant recréer des « nappes » de lotissement, alors que bien souvent les centres-bourgs dépérissent ? D’ailleurs, pourquoi vivre dans un centre bourg, sans espaces verts et avec la promiscuité du voisinage alors que c’est bien souvent ce que l’on fuit en quittant les grandes métropoles ?...

• Et puis parler de ruralité, c’est être confronté à des situations diamétralement opposées, entre le charme de petits villages très touristiques mais vampirisés par les résidences secondaires et soumis à une forte pression immobilière (mais pour quels habitants ?) et d’autres villages se dépeuplant faute d’attractivité, en zone désertées par l’emploi ou fortement enclavés

Le collectif +CACTus a donc décidé de réfléchir sur ces thématiques en continuant un cycle déjà initié dans la région du VEXIN FRANÇAIS, avec le cas de CRILLON LE BRAVE, en Vaucluse : la commune se questionne sur le réaménagement d’un mas du centre bourg afin de créer, à l’échelle du village, une offre d’habitat à loyer maitrisé. Rebondissant sur ce questionnement, le collectif a décidé de réfléchir plus largement aux problématiques auxquelles peuvent être confrontées ce type de communes, et les diverses nouvelles boites à outils qui peuvent être mises en œuvre: habitat participatif, questions environnementales, création de lien social, …